décembre 2019
C’était un de mes plus grands rêves de voyageuse, c’est maintenant un de mes plus beaux souvenirs: la mystérieuse île de Pâques et ses Moaïs au milieu de l’océan Pacifique.
Pour rejoindre l’île de Pâques, nous avons un vol de 4h depuis Santiago. Le vol n’est pas donné, mais en suivant assez tôt les variations importantes des prix aériens, nous avons pu bénéficier d’un prix raisonnable. Les touristes sont nombreux à vouloir visiter l’île, mais une fois qu’ils sont éparpillés, l’afflux touristique ne semble pas si important, et l’île reste tout à fait authentique. Nous logeons aux abords d’Hanga Roa, le principal point urbain de l’île avec de nombreux commerces et restaurants.
Pour notre premier jour, nous partons faire la randonnée vers le volcan Rano Kau à la pointe sud-ouest de l’île. Nous n’avons pas encore vu les grands moaïs et nous voilà déjà éblouis! Le cratère est majestueux et plein de vie (vive les microorganismes) ! En bord de mer, les falaises nous comptent l’histoire de l’homme-oiseau, statut décerné chaque année au représentant d’un clan qui arrive en premier à s’emparer du premier œuf d’oiseau blanc pondu sur les îlots, avant de remonter les falaises avec ce bien précieux. Le champion devient alors l’incarnation pour l’année du dieu Make-Make, dieu principal de l’île de Pâques, et peut de fait influer sur les choix politiques.
Notre second jour sur l’île de Pâques sera THE DAY, point de vue découvertes, mais aussi car nos mollets s’en souviennent encore. Nous partons tôt pour un tour de 57 km à vélo, avec arrêts aux principaux points d’intérêt de l’île. Des moaïs plein la vue en perspective! Le tour à vélo est vraiment à recommander car vous pouvez vous arrêter quand vous voulez (même pour le moaï couché au bord de la route), emprunter de plus petits chemins, et ressentir vraiment la magie de l’île. Soyez tout de même conscients que le parcours à vélo (avec des VTT pour nous), sur du bitume de qualité inégale, avec un parcours tout de même vallonné, plus les visites, cela prend du temps! Si vous vous engagez dans l’aventure, commencez absolument par la côte, et revenez par l’intérieur des terres, car vous pourrez profiter d’une longue descente pour rentrer. Ce tour nous a permis de voir les incontournables suivants:
- La carrière des moaïs sur le flanc du volcan Rona Raraku (allez voir le cratère du volcan également). Juste incroyable! Certains moaïs sont bien formés et posés à la vertical, d’autres n’ont pas été finis et sont encore dans la cavité où on a commencé à les sculpter.
- Le site de Tongariki et son Ahu (plateforme de cérémonie) de 15 magnifiques moaïs dos à la mer. Sans doute les plus beaux moaïs que l’on puisse voir sur l’île. Le paradis des photographes.
- La belle plage d’Anakena avec ses palmiers et surtout son Ahu de 7 moaïs (dont 2 en mauvais état mais 4 avec les chouettes chapeaux 🙂 ). Endroit idéal pour une pause cocktail.
Les deux jours suivants, nous crapahutons parfois à pied, parfois à vélo dans la région située au-dessus du village d’Hanga Roa. Nous longeons une partie de la côte ouest de l’île (avec des grottes) et rentrons ensuite dans les terres pour admirer le majestueux Ahu Akivi et ses 7 beaux moaïs bien proportionnés. C’est aussi le point de départ d’une sympathique randonnée au sommet de l’île. Nous passons le reste de notre temps à flâner à Hanga Roa, et à revenir plusieurs fois sur la pelouse du bord de mer où il y aussi de superbes moaïs à admirer.
Si vous vous interrogez sur la durée du séjour sur l’île, nous estimons que ces 4 jours furent un bon choix. Nous regrettons peut-être juste de ne pas avoir eu un jour de plus pour aller explorer la péninsule de Poïke. Quoiqu’il en soit, ce séjour fut un rêve éveillé!
